Patrick MARZIALE


Patrick MARZIALE, ami dont je reparlerai même si 👉 son blog dit tout et si bien😉



Douarnenez. Un peintre naturaliste expose à Tréboul


Patrick Marziale propose une trentaine de ses œuvres, des paysages inspirés par la nature qui l’entoure

Ouest-France Publié le 13/08/2021 

Trois questions à…

Patrick Marziale, peintre.

Vous exposez pour la 4e fois à Tréboul, pourquoi ?

Au départ c’était un peu un pari d’exposer à Tréboul alors que tout le monde expose à Douarnenez. J’ai tenté le coup et j’ai bien fait. Ce qui me passionne c’est la qualité des échanges avec les gens qui osent entrer dans la galerie car ils aiment la peinture. J’ai été enseignant pendant 40 ans, parler d’art n’est pas complexe pour moi. Les gens adorent connaître la genèse d’un tableau.

Comment définissez-vous votre peinture ?

Je me considère comme un peintre naturaliste. Je m’intéresse à la nature qui m’entoure. Je revendique l’inspiration locale. Ça fait des années que j’ai décidé de ne pas aller au bout du monde mais au bout de la route qui me mène au Ris, à Sainte-Anne ou sur les sentiers du Cap-Sizun. C’est là que je trouve mon inspiration. Je pense que c’est la rencontre entre les éléments solide et liquide le plus intéressant. Et puis il y a la lumière de la baie de Douarnenez, elle est exceptionnelle et changeante on ne peut pas rester indifférent, les reliefs ne sont pas les mêmes d’un tableau à l’autre. Le propre du peintre paysagiste est d’être là au bon moment.

Comment travaillez-vous ?

J’ai deux axes de recherche : une peinture qu’on peut appeler d’observation où j’essaie de mettre en scène, comme un réalisateur de cinéma, et un travail de laboratoire ou je détecte les forces invisibles et la dynamique. C’est presque un plan de bataille. Je travaille par croquis et je conçois à l’atelier où je mets ma touche. Je vais à la chasse car la lumière c’est mon dada. Je suis précis dans mon travail d’approche. Lorsque je vais dans un endroit je prends note de tout. Je reste sur place parfois des heures je ne vois pas le temps passer. Je ne prends pas de photos, parfois je fais une petite aquarelle. Certains paysages, je pourrais même les faire de mémoire tellement je les ai vus et revus.

Jusqu’au 28 août, à la galerie, 1, quai de l’Yser, à Tréboul. Ouvert de 10 h 30 à 12 h 15 et de 17 h à 19 h, du mercredi au samedi, et le dimanche matin, même le 15 août.