Ce pâtre de Kerlaz, ce "bugul", cet homme de la terre et des troupeaux, contemple la baie avec perplexité...dans l'attente improbable d'une invitation de la belle et volage Dahud, fille de roi.
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Il ne semble pas non plus être l'amoureux d'Anna, l'Anna d'Auguste Brizeux
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Dès que la grive est éveillée,
Sur cette lande encore mouillée
Grand'mère de qui je me cache, dit:
Mais j'aime la petite Anna.
A son tour Anna, ma compagne,
Conduit derrière la montagne,
Si la montagne où je m'égare,
Ainsi qu'un grand mur, nous sépare,
Sa voix m'appelle au fond du bois.
Oh! Sur un air plaintif et tendre,
Qu'il est doux au loin de s'entendre,
Sans même avoir L'heur de se voir!
De la montagne à la vallée
La voix par la voix appelée
Mêlé d'ennuis et de plaisir.
Ah! retenez bien votre haleine,
Brise étourdie, et dans la plaine,
Parmi les blés Courez, volez!
Dieu! la méchante a sur son aile
Emporté la voix douce et frêle,
Qui m'appelait au fond du bois.
et mis en musique par Hector Berlioz: