ET – AU MILIEU DE SON OEUVRE – COULE HENRI RIVIÈRE…

Henri RIVIERE - 1864..1951
*
Henri RIVIERE , à partir de 1882, il s'adonne à l'estampe et pratique successivement l'eau-forte, la gravure sur bois et la lithographie. Il participe au succès de l'estampe originale, au renouveau de la xylographie et au développement de l'estampe en couleurs. Par son style et ses expérimentations techniques, il est l'une des figures majeures du japonisme. Ses sujets de prédilections sont la Bretagne et Paris.

Par sa mère, il est le neveu d'Alphonse LEROUX - Chicorée LEROUX - or, dans un précédent article, cette famille LEROUX, montée dans le Nord, serait originaire de Douarnenez, donc nous tarderons pas à trouver évident qu' Henri a du sang penn sardin dans les veines.

Il est l'ami de Paul SIGNAC que nous connaissons aussi.

Henri Rivière découvre la Bretagne dans sa jeunesse : sur les conseils de son ami Signac, il passe ses vacances à Saint-Briac. À partir de 1885, il séjourne en Bretagne chaque année, généralement de mai à octobre. Il fréquente la côte septentrionale (Saint-Briac, Saint-Cast, Perros-Guirec, Ploumanach) et la Cornouaille finistérienne (Tréboul, Camaret, Morgat). En 1895, il se fait construire une maison, Landiris, à Loguivy-de-la-Mer (Ploubazlanec, à l'embouchure du Trieux), qu'il vendra en 1913.

Dans les années 1920, il voyage beaucoup. Il passe la Seconde Guerre mondiale à Buis-les-Baronnies où son épouse meurt en 1943. Lui-même devient aveugle en 1944. Il dicte ses mémoires, publiés en 2004 sous le titre Les Détours du chemin. Il meurt en 1951 à Sucy-en-Brie.

Maintenant son oeuvre qui s'est en grande partie nourrie de la Bretagne: Commençons - à tout seigneur, tout honneur - par Douarnenez & environs:

Débarquements à la Cale Raie - 1906
Chaloupes Tréboulistes au port avec île Tristan en arrière-plan - 1898
Le Rosmeur vu des Plomarc'h - par Cadr'ys Yannick Cornec
Champ de pommes de terre aux Plomarc"h - Le Rosmeur en arrière-plan - 1914
Bateaux au mouillage à Tréboul